Comment survivre quand on est la fille de Staline? C’est sous une forme romancée que Beata de Robien a tenté de retracer la traversée mouvementée du tyran soviétique – par Yann Kerlau
Beata de Robien, sera l’invitée du déjeuner littéraire du jeudi 19 janvier 2017 au Cercle Royal Gaulois Artistique & Littéraire à Bruxelles
Article paru dans le magazine belge L’éventail du 1er décembre 2016.
Radio Canada recommande La malédiction de Svetlana : l’histoire de la fille de Staline dans son émission de radio Plus on est de fous, plus on lit! diffusée le Jeudi 10 Novembre 2016. A ré-écouter ici sur le site de Radio Canada Première
La malédiction de Svetlana : le destin brisé de la fille de Staline
« Beata de Robien a réussi à montrer non seulement le caractère de Svetlana, une femme extrêmement complexe, mais aussi le contexte politique et idéologique dans lequel elle a évolué. C’est un livre passionnant! »
La traductrice Ludmila Proujanskaïa n’a que de bons commentaires pour le livre La malédiction de Svetlana : l’histoire de la fille de Staline, qui raconte le destin tragique de Svetlana Allilouïeva, de sa jeunesse en URSS à son installation aux États-Unis.
La malédiction de Svetlana. C’est l’histoire de Svetlana (1926-2011), la fille de Staline, ici traitée comme une héroïne de roman. Après une enfance privilégiée, elle découvre qui est véritablement ce Petit Père des peuples qui fit périr des millions de gens.
Rongée par la culpabilité, elle devient une adulte tourmentée, malheureuse en amour. En 1967, elle s’exile aux Etats-Unis. Suivent des années d’errance.
Elle est surveillée par le FBI et le KGB. Sa vie s’achève dans le dénuement. F.V.
Récit de Beata de Robien, Albin Michel, 560 p., 24 €.
Extrait de l’article d’Hervé BERTHO paru dans Ouest France du 24 Novembre 2016.
Staline mon cher petit papa meurtrier
Les pires criminels ont une vie de famille. Le Petit Père des peuples était un papa aimant. Staline, le tueur en série paranoïaque et antisémite, avait aussi des sentiments paternels alors qu’il signait la mort ou la déportation de millions de Soviétiques.
Coup de cœur
Beata de Robien, auteure polonaise qui écrit en français, signe une biographie passionnante, étonnante, brillante, qui vous tient en haleine comme un thriller au cœur du siècle dernier. Elle raconte Svetlana, la fille de Staline. Elle naît en 1926 et meurt en 2011, et connaît un destin hors du commun à l’ombre du monstre du Kremlin, avant de demander l’asile politique aux États-Unis ! Elle tentera d’y refaire une vie. Continuer la lecture de « Coup de cœur de Ouest France : La malédiction de Svetlana – l’histoire de la fille de Staline »
Née en 1926, Svetlana est l’unique fille des trois enfants de Joseph Staline. Sa mère se suicide lorsqu’elle a six ans. Elle vit au Kremlin en princesse, sans aucune notion des réalités matérielles ni de la misère qui l’entoure. En 1967, elle fuit l’URSS pour les États-Unis, abandonnant deux enfants nés de deux de ses trois mariages. La publication de ses mémoires lui apporte une opulence éphémère. Continuer la lecture de « Notes bibliographiques attribue un score de 4/4 à La Malédiction de Svetalna »
Le Parisien, dans l’édition du 23 Octobre 2016 recommande La Malédiciton de Svetlana, « La fille de l’homme de fer ».
Staline n’a pas été que le « petit père des peuples ». Le tyran soviétique, qui envoya à la mort des millions de personnes, était aussi… un père tout court. Notamment celui de Svetlana (1926-2011), sa fille préférée. Au moins, ses petits camarades de classe ne devaient pas beaucoup l’embêter. Car pour le reste, la petite Staline connut un destin aussi tourmenté que tragique. Ultime pied de nez à son paternel, elle se réfugia dans les années 1960 aux Etats-Unis, où elle mourut en 2011 après une vie d’errance.
La malédiction de Svetlana, a été présentée par Stéphane Courtois dans l’émission Historiquement Show de Jean-Christophe Buisson, diffusée le 21 Octobre 2016 sur la chaine Histoire.
Rediffusion samedi 29 et dimanche 30 octobre 2016.
Svetlana Staline a très mal vécu les crimes et les mensonges de son père
Article de Christian Laporte, publié le
Autant vous mettre dans la confidence ! Le passionné d’Histoire qui signe ces lignes n’aime que très modérément les reconstitutions dialoguées et donc quelque peu romancées des grand(e)s de ce monde à l’instar de certains biopics. Voir couché sur papier dans un livre qui se voulait sérieux un colloque très singulier dans la chambre royale entre Baudouin et Fabiola le stupéfia jadis. Mais l’exercice vaut la peine lorsque l’auteur(e) pousse vraiment loin ses investigations. On l’a dit ici à propos de la biographie, sortie plus tôt dans l’année, de Dédée De Jongh due à Marie-Pierre d’Udekem; nous persistons et signons cette fois à propos de la vie de Svetlana Staline remise en perspective par Beata de Robien.
A l’évidence, l’écrivaine née en Pologne « dans un océan de mensonges » (officiels) et dont le grand-père survécut à 12 ans de goulag a été interpellée par le destin peu commun de la fille d’un des dictateurs les plus cruels de l’Histoire. Toute sa vie, Svetlana (photo) a porté cette culpabilité tout en s’efforçant d’assumer sa propre personnalité. La fille de Staline intéressa aussi Beata de Robien parce que, tout en connaissant une perpétuelle errance, elle ne cessa de puiser du courage dans ses malheurs et dans les trahisons successives dont elle fit l’objet pour tenter de se reconstruire. […] Continuer la lecture de « Article de La Libre Belgique – La malédiction de Svetlana »
Étonnant destin que celui de la fille de Staline. Née en 1926, elle a 6 ans quand sa mère se suicide. Joseph Staline – qui envoie à la mort des millions de citoyens soviétiques sans sourciller – est un père attentif qui se soumet aux ordres de sa fille. Quand elle lui ordonne de mettre son manteau de fourrure, il répond « Je m’incline » et signe « Votre obéissant serviteur ». Continuer la lecture de « Sud Ouest – La malédiction de Svetlana – Étonnant destin de la fille de Staline »