Critique littéraire de Eleanor Roosevelt : les passions d’une présidente par Daniel Bermond (Lire) et Bernard Morlino (Lire).
On ne se méfie jamais assez des jeunes femmes soumises. Franklin Roosevelt avait cru épouser en sa cousine Eleanor une oie blanche, aimante et effacée.[…]
Lien vers l’article sur le site de l’Express
On ne se méfie jamais assez des jeunes femmes soumises. Franklin Roosevelt avait cru épouser en sa cousine Eleanor une oie blanche, aimante et effacée. Il fallut qu’il lui dessille les yeux en la trompant avec la gouvernante de leurs cinq enfants pour qu’elle bascule dans des plaisirs qu’elle ne soupçonnait pas. Béata de Robien révèle une «first lady» dans tous ses états, acoquinée avec un garde du corps, entichée d’une journaliste disciple de l’école saphique, amourachée d’un jeune communiste dont elle aurait pu être la mère. Là, dans le contexte de la compétition idéologique qui allait se développer entre URSS et Etats-Unis, les affaires auraient pu virer à l’aigre si Roosevelt, alerté par le FBI mais incrédule, n’avait eu le tact de rendre l’âme.